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Raconte-nous comment est né L/overs ?
Ca faisait longtemps que je réfléchissais à poursuivre une démarche plus vertueuse dans l’exercice de mon travail. Dans mon métier d’avant j’avais déjà fait des petites pas vers le “mieux-faire", par exemple en labellisant toute la collection Oeko-Tex. Mais on en était qu’au début et comme on le sait il y a beaucoup de contraintes et de lourdeurs dans une marque établie, ce qui empêche d’aller vite et d’avoir un vrai impact. J’avais des idées et surtout une furieuse envie d’entreprendre. Et il se trouve que sur le marché de la maille il y avait beaucoup d’acteurs mais très peu de choses qui cumulait le (vraiment) vertueux et la (vraiment) haute qualité. Tout était aligné, j’ai donc sauté le pas ! L/overs est né fin 2018.
Comme chez Saudade, tu pars de la contrainte de la matière première, raconte-nous ton processus de création ?
La démarche est simple, du moins à énoncer ! c’est vraiment de fabriquer des vêtements avec ce que nous trouvons dans les usines. Le processus créatif est à l’inverse de celui de l’industrie : chez L/overs, c’est la disponibilité de la matière qui dicte l’inspiration, le rythme et les quantités de production. Les pièces sont proposées au fur et à mesure de leur disponibilité, en quantité limitée.
J'achète les leftovers de cashmere, je débarrasse les usines. Je ne fabrique aucune matière première...On permet aux usines de se débarrasser de leur stock et on les aide à se labelliser, on est un peu des designers RSE de choc.
Le tricotage est fait à partir des fils résiduels des plus grandes Maisons, que je sélectionne méticuleusement. J’aime ce côté chasse aux trésors : que vais-je faire de ces dizaines de mètres de fils jaune vif ou rose clair ? Partir de la contrainte rend malin et incontestablement plus créatif !